Qu’est-ce qui pousserait une femme à se lancer dans un métier à prédominance masculine? Une entrevue candide avec nos intégratrices vous invite à explorer différentes facettes de leur quotidien professionnel. 

Un choix de carrière parfait… pour tous et toutes!

Choisir les TIC, c’est tout un défi! On choisit de travailler avec les technologies de l’information et de la communication pour plusieurs raisons, mais ce qui ressort chez nos intégratrices dans ce qui les a motivées est le désir de voir, de comprendre et de manipuler ce qu’il y a derrière les sites web et les jeux vidéo, de pouvoir résoudre des problèmes et construire des environnements multimédias. Tout l’aspect technique, quoi… et les problèmes techniques ne sont pas rares!

La touche féminine 

Être une femme dans un métier à prédominance masculine apporte son lot de bénéfices pour les équipes de travail – et les employeurs. Les intégratrices mentionnent particulièrement la qualité du travail, la minutie et l’attention portée aux détails. Elles apportent aussi un plus en termes de structure de travail, une façon différente d’aborder les défis et d’y trouver des solutions et enfin, une façon bien à elles de communiquer. 

Il y a encore de la promotion à faire

Les femmes sont peu présentes dans le secteur des TIC au Québec. Selon un rapport de TECHNOCompétences sur la place des femmes en TI, seulement 20 % de femmes occupaient les quelques 136 000 emplois disponibles en TI en 2017.  En 2021, les hommes représentent 78% de la main d’œuvre employée dans le secteur, d’après le dernier diagnostic sectoriel 2021-2024 produit par l’organisation. 

_{Source: https://pratiquesrh.com/article/trois-femmes-en-ti-ou-la-passion-des-algorithmes}

La performance au travail, pression additionnelle?

Alors, quand on est une femme dans un univers à prédominance masculine, est-ce vrai qu’il faut surperformer? Il serait plus intéressant de poser cette autre question : est-ce que la pression de surperformer vient vraiment du milieu ou des femmes elles-mêmes, du fait de leur éducation?  

Comme pour bien des choses, la perception devient la réalité et cette réalité demande qu’on la questionne. 

L’avenir s’annonce prometteur

Les préjugés sociétaux font aussi leur chemin dans l’éducation reçue par les filles à travers les opinions entretenues par les parents quant au choix de carrière.    

La proportion des femmes dans les programmes de formation axés sur les technologies est encore faible par rapport à celle des hommes, même si cela tend à atteindre une plus grande parité. Ce qui est encourageant en revanche, selon les observations de nos intégratrices à l’étude, c’est qu’un plus grand nombre de filles inscrites complètent leur programme comparativement aux garçons! 

Pour toutes les filles et les femmes qui considèrent, qui sont curieuses et intéressées par les métiers des TIC, nos intégratrices ont ces conseils : foncez, ayez confiance en vous, en vos capacités. Prenez la place qui vous revient, vous ne la volez à personne.     

Merci de tout cœur à nos intégratrices qui ont pris le temps de partager leurs expériences avec nous!