21 juin 2023
Accessibilité : La suite des principes à connaître
Quels sont les grands principes se cachant sous la norme WCAG 2.0?
Nous avons abordé précédemment les règles WCAG 2.0 (Web Content Accessibility Guidelines 2.0) qui représentent un ensemble de directives internationalement reconnues pour rendre les contenus web plus accessibles aux personnes vivant avec un handicap. Nous avons couvert le principe premier étant la perceptibilité. Les 4 principes des règles WCAG étant, nous le rappelons; perceptible, utilisable, compréhensible et robuste.
Second principe des règles : Utilisable
Les fonctionnalités doivent être utilisables par tous, y compris ceux et celles qui utilisent des technologies d’assistance telles que les lecteurs d’écran ou les dispositifs de contrôle alternatifs. Cela inclut des éléments tels que la navigabilité au clavier, la prédictibilité du comportement, la facilité de navigation et l’élimination des éléments perturbants. Voici quelques exemples concrets pour respecter ce principe :
- Si le déplacement au clavier exige plus que l’utilisation d’une simple touche de type flèche ou tabulation, une alternative doit être offerte.
- Une vitesse d’exécution ou un rythme de frappe ne doit pas être requis. Ainsi, le temps imparti se doit de ne pas être un facteur essentiel aux activités, mais bien propre à chaque personne.
- Afin de ne pas perturber le parcours d’utilisation, les éléments potentiellement dérangeants tels que des flashs répétitifs doivent être évités.
- Il faut fournir à l’utilisateur et l’utilisatrice des éléments d’orientation pour naviguer, trouver le contenu et se situer. Des en-têtes de section en sont un exemple.
Troisième principe des règles : Compréhensible
Le contenu et le fonctionnement doivent être compréhensibles pour tous. Cela implique d’utiliser un langage clair et simple, de fournir des instructions et des messages d’erreur explicites et d’organiser le contenu de manière logique. Quelques bonnes pratiques permettent de rendre l’interface utilisateur compréhensible :
- Les mots qui pourraient être ambigus, inconnus ou utilisés d’une manière spécifique à un domaine particulier doivent apparaitre dans une liste de définitions, dans un glossaire ou de toute autre manière appropriée.
- Un terme auquel on réfère habituellement par une abréviation est écrit dans sa forme longue dès la première fois qu’elle est utilisée, jumelée à l’abréviation usuelle, et en donne sa définition au besoin.
- Si la prononciation d’un mot est vitale pour comprendre le sens de ce mot, la prononciation est donnée juste après le mot ou par l’intermédiaire d’un glossaire et d’un lien sonore, selon le cas.
- L’utilisateur et l’utilisatrice ont la possibilité de choisir de désactiver tout type de changement substantiel, comme l’apparition d’une fenêtre ou d’une boîte de dialogue (pop-up), une modification inattendue ou tout autre changement qui pourrait être désorientant ou perturbant pour son cheminement.
Le contenu web doit être suffisamment robuste pour être interprété correctement par une grande variété de gens et qui est intelligible pour les technologies d’assistance. Cela implique qu’il faut utiliser des technologies standardisées et éviter les pratiques de codage susceptibles de provoquer des erreurs d’interprétation.
Quatrième et dernier principe des règles : Robuste
Transposer des contenus non-accessibles en contenus qui le sont pose des défis certains. Pour une partie des contenus existants, il s’agit d’une opération inévitable. Par contre, afin d’éviter ces défis, il est préférable de concevoir tout nouveau contenu en termes accessibles dès le départ.
Vous connaissez maintenant chaque principe associé à des critères de succès pour atteindre les objectifs spécifiques de conformité aux règles d’accessibilité. À vous de les appliquer lors de vos prochains programmes de formation afin de permettre à un maximum de gens de collaborer en ayant un plein accès à toutes les informations disponibles!